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L’américanisation de la formule 1 prend une dimension supplémentaire. En discussions depuis plusieurs années, malgré les fortes réticences des autres écuries, marries de devoir partager le gâteau avec un nouvel arrivant, l’entrée de General Motors (GM) dans le cénacle de la F1 a enfin été acceptée. « Un accord de principe » a été conclu, a annoncé, lundi 25 novembre, Formula One, la firme qui organise le championnat du monde de F1 pour le compte du groupe américain Liberty Media.
Le géant américain de l’industrie automobile devrait aligner une onzième équipe sur la grille à partir de la saison 2026, sous la bannière de sa prestigieuse entité Cadillac. Elle rejoindra l’unique équipe américaine, MoneyGram Haas, qui ne brille pas sportivement et n’aligne aucun pilote états-unien.
« Nous ne faisons qu’effleurer la surface de ce que nous pouvons réaliser aux Etats-Unis. Nous voulons nous assurer que la F1 est présente trois cent soixante-cinq jours par an », exposait au Monde en 2023 Stefano Domenicali, le président de Formula One.
Fin connaisseur du sport automobile, installé depuis vingt ans en Floride, le pilote français Sébastien Bourdais se réjouissait aussi d’une telle perspective : « L’arrivée de GM assoirait définitivement la F1 aux Etats-Unis. »
A la mode outre-Atlantique, grâce à la série documentaire de Netflix Drive to survive, la F1 a (bien) entrepris la conquête du marché américain, notamment grâce à l’organisation de trois courses, au Texas, à Miami et à Las Vegas, temple du divertissement.
Malgré des intérêts concordants et le soutien sans faille de la Fédération internationale de l’automobile (FIA), par l’intermédiaire de son président émirati, Mohammed Ben Sulayem, GM avait essuyé un premier refus en janvier.
Le point de discorde résidait dans la personnalité de Michael Andretti, associé au projet de candidature à travers son écurie d’Indycar, Andretti Global. En septembre, cette figure de la course automobile aux Etats-Unis – il est le fils de Mario Andretti, légende de la discipline – s’est retirée de sa société pour que l’accord puisse se concrétiser. Il n’aura aucune position officielle dans l’organigramme de cette onzième écurie – quand son père aura, lui, un rôle d’ambassadeur
Michael Andretti ne souhaitait notamment pas que GM conçoive son propre moteur. Il comptait s’associer avec Renault – qui abandonnera finalement son moteur en 2026 –, contrairement au désir de Formula One et de son propriétaire Liberty Media.
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